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Mythes et réalité

Voilà un mythe qui n’a pas de sens. Les communes n’ont aucun intérêt à mettre en place des infrastructures de tri et de tournées de collectes spécifiques et coûteuses pour tout mélanger à la fin. D’autant plus que les communes peuvent tirer un bénéfice de la revente des déchets triés (papier, verre ou PET) alors qu’elles doivent payer pour l’incinération.

Parfois, quand un conteneur de papier-carton ou de biodéchets a une proportion trop élevée de corps étrangers, c’est-à-dire de déchets non-conformes, il est déclassé. Sa vidange polluerait l’ensemble de la matière collectée lors de la tournée. Il est alors collecté avec les ordures ménagères. La non-conformité du contenu est signalée et facturée au propriétaire du conteneur.

Ce mythe provient d’une réalité révolue. Autrefois, certaines usines d’incinération possédaient un type de four pour les déchets spéciaux (produits chimiques de toute sorte). Le verre était alors utile pour la protection des parois de ces fours. Avec l’abandon de l’ activité du dernier four de ce genre à Genève en 2008, ce type de traitement de déchets n’est plus utilisé.

Les usines de valorisation thermique des déchets (UVTD) n’utilisent pas ce type de four pour l’incinération des ordures ménagères. Par conséquent, elles n’emploient pas de verre pour fonctionner correctement. Bien au contraire ! Le verre enfourné encombre inutilement les mâchefers, les résidus de l’incinération, alors que cette matière peut être recyclée.

Matériau précieux et énergivore à fabriquer, le verre s’appuie sur une filière de recyclage bien établie. Il est important de jeter même des petites quantités de verre dans les bennes attitrées.

Cette idée reçue est erronée. Dans le périmètre de STRID, la majorité des communes trient le verre par couleur en deux ou trois catégories : le verre transparent et le verre de couleur (brun et vert). Ce choix est pertinent. La production de bouteilles et bocaux transparents ou bruns se fait uniquement à partir du groisil (granulat de verre) respectivement transparent ou brun. Si le tri n’est pas effectué à la collecte, il devra se faire mécaniquement . Le tri est essentiel pour pouvoir utiliser le groisil dans la fabrication de bouteilles ou bocaux transparents, bruns ou verts.

Qu’en est-t-il des conteneurs de verre blanc et de verre coloré qui sont déversés dans la même benne du camion de collecte? C’est bien qu’ils mélangent tout, non ? Eh bien non ! Les camions qui collectent simultanément les deux couleurs de verre sont équipés de bennes avec un séparateur.

Il faut savoir que les communes vendent à meilleur prix aux verreries le verre triés. Elles perçoivent également 100% du montant de la taxe sur le recyclage (TAR) perçue lors de l’achat des bouteilles, alors qu’elles n’en perçoivent que le 60% si elles collectent le verre toutes couleurs mélangées. Voilà qui allie bénéfice environnemental et bénéfice économique !

Un autre bruit de couloir qui est injuste. Certes, le papier et le carton brûlent bien, mais les usines n’en n’ont pas besoin pour faire fonctionner leur four.

Le papier et le carton sont des matières qui se recyclent facilement. Les techniques sont parfaitement maîtrisées. Preuve à l’appui, les journaux sont imprimés sur du papier recyclé à plus de 90%. Cela permet d’économiser des ressources naturelles (bois), de l’énergie et de limiter la production de gaz à effet de serre (GES).

De plus, en collectant le papier-carton séparément des ordures ménagères, la commune réalise des économies conséquentes. Ces matières sont souvent recherchées par les fabricants de papiers (papeterie) et de carton (cartonnerie).

Les UVTD ont pour but de réduire nos déchets en cendre (scories) pour les stocker en décharges surveillées. Comme cette opération se fait par l’incinération de nos déchets, elles en profitent pour récupérer l’énergie produite afin de fournir du chauffage et/ou de l’électricité. Elles sont équipées de systèmes de filtration des fumées qui retiennent l’ensemble des polluants qui se trouvent dans nos déchets. Ces systèmes très performants renchérissent le prix du traitement de nos ordures.

Toutes les matières qui peuvent être recyclées sous forme de matière doivent être recyclées si l’état de la technique le permet. Aujourd’hui, les emballages en plastique sont composés d’une multitude de types de plastique qui ont tous une fonction dans le cadre de leur utilisation. Cette multiplicité des matières rend le recyclage difficile voire, le plus souvent, impossible.

Dans notre pays, bien équipé en UVTD et où la mise en décharge des ordures ménagères est interdite depuis le 01.01.2000, il serait dommage d’utiliser ces emballages en plastique comme combustible de substitutions pour l’industrie (cimenterie, fonderie, etc.). Aujourd’hui, les emballages en plastique souvent collectés séparément dans les pays voisins sont utilisés à ces fins, au lieu d’être mis en décharge.

Si à l’avenir, en conjuguant les progrès dans la conception des emballages et dans les systèmes de tri des matières, il est possible de recycler les plastiques des emballages en nouveaux emballages, les UVTD n’auront plus aucun intérêt à les incinérer et ces matières seront recyclées.

Ceci est strictement faux, l’eau collectée dans les grilles sur la voie publique finit dans les cours d’eau. Elle n’est ni filtrée, ni traitée. Votre mégot finit directement dans les cours d’eau, dans les lacs et, pour finir, à la mer.

Contrairement aux idées reçues, le filtre de cigarette n’est pas composé de matière naturelle biodégradable, il est composé d’acétate de cellulose, une matière synthétique.

Jeté dans la nature, il va se dégrader en microparticules de plastique qui vont contaminer le sol, l’eau et la faune. Du fait de sa fonction, le mégot accumule le goudron et d’autres composés toxiques qui seront relargués au fur et à mesure de sa dégradation. Jeté par terre, dans le meilleur des cas, le mégot sera ramassé par un balayeur consciencieux. Mais dans la grande majorité des cas, il continuera son parcours dans une des nombreuses grilles d’évacuation des eaux, qui ne sont pas reliées à la station d’épuration, mais qui mènent directement aux cours d’eau ! Ainsi, jeter par terre, c’est jeter en mer ! Soyons vigilants et préservons nos ressources en eau !

Gestion des déchets

Dans le Nord vaudois, les biodéchets sont traités à l’usine de méthanisation d’Axpo-Kompogas de Chavornay. Le méthane produit lors de la décomposition des déchets est récupéré pour produire de l’électricité (groupe chaleur – force). Une fois le méthane récupéré, la matière (digestat) est utilisée comme amendement organique pour l’agriculture. À l’entrée du réacteur de méthanisation, les déchets sont broyés. Il n’y a aucun système d’ouverture et de retrait des sacs, ni de déballage des aliments. Ainsi, si des corps étrangers non-compostables sont introduits (emballages, sacs en plastique, etc.) dans les biodéchets, on les retrouvera à la fin du processus de méthanisation dans le digestat. Celui-ci est utilisé en agriculture pour apporter de la matière organique aux cultures. Votre sachet d’emballage se retrouvera dans les champs de la Plaine de l’Orbe. Voilà pourquoi le sac compostable est absolument indispensable et que tous les aliments périmés doivent être retirés de leur emballage avant d’être jetés dans les biodéchets.

Oui, cela ne pose aucun problème. Les biodéchets sont méthanisés dans un réacteur à l’usine de méthanisation Axpo-Kompogas à Chavornay (récupération du méthane pour la production d’énergie).

Néanmoins, pour des questions d’hygiène, il est préférable de les mettre dans des sachets certifiés compostables (avec logo « OK compost ») ou emballés dans un papier journal et de les mettre dans le conteneur de collecte la veille de la collecte, surtout en été.

Selon les directives de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), les crottes et l’urine des chats ainsi que le substrat potentiellement souillé (litière) sont problématiques d’un point de vue hygiénique. Le contact ou la réutilisation du compost et du digestat contaminés peuvent transmettre des maladies infectieuses. Dans le cas où un chat se verrait administrer un médicament, on retrouverait des traces de celui-ci dans ses déjections. Afin d’éviter le risque d’infection et les résistances, l’OFEV recommande d’éliminer les déjections des chats et la litière avec les ordures ménagères et de ne pas les composter ou les jeter dans les biodéchets.
Il n’est pas possible de fabriquer du papier avec du carton. La fabrication de papier nécessite de longues fibres de cellulose et les fibres qui ont servi à fabriquer le carton sont beaucoup plus courtes. Les collectes de papier et carton mélangés sont donc triées mécaniquement avant de pouvoir être utilisées pour le recyclage. Il est difficile, dans les rues, de collecter le papier et le carton séparément. Il serait nécessaire d’engager deux camions pour pouvoir séparer ces collectes et le coût serait beaucoup trop important. Cependant, il est tout à fait possible de séparer ces matières à la déchèterie. Cela permet de faire un tri à la source et ainsi réduire les coûts pour la commune. Le papier trié peut être vendu à un prix plus intéressant, ces économies influenceront directement le montant de la taxe déchets.
La matière dont sont constitués ces sacs est fortement encollée pour résister à l’humidité. Pour être recyclée, elle doit être débarrassée de cette colle, ce qui est très difficile. En outre, il est pratiquement impossible de blanchir les cabas colorés, car la couleur fait partie intégrante de la composition du papier.

Le tri des emballages en plastique est complexe actuellement. Le tri des différents plastiques n’est possible aujourd’hui que pour les flaconnages dans l’usine de tri RC-Plast à Grandson.

Les grands distributeurs étudient la possibilité de mettre en place de telles collectes, mais l’état actuel de la technique ne permet pas d’obtenir un recyclage optimal de ces plastiques.

Les emballages en plastique doivent donc être mis dans les sacs taxés, ils seront valorisés sous forme d’énergie dans les UVTD. Nos déchets permettent ainsi de produire du chauffage à distance en remplacement des énergies fossiles.

Il est recommandé de rincer ces récipients avant de les mettre à la déchèterie pour des questions évidentes d’hygiène. Des restes de nourriture, parfois moisis au fond des boîtes, dégagent des odeurs nauséabondes et peuvent attirer une certaine faune dont on se passe volontiers dans les déchèteries.
Pour les habitants de Treycovagnes et d’Yverdon-les-Bains, vous avez la possibilité de les déposer sur le site de la déchèterie intercommunale, dans l’espace réservé de la Ressourcerie. Dans les autres communes, il existe dans certaines déchèteries des zones d’échange pour le dépôt de ce type d’objet. Il est aussi possible de faire appel à des institutions comme le Grenier du CSP ou Emmaüs.

Non, seuls les déchets urbains sont acceptés à la déchèterie. Les déchets de chantier en grande quantité ne sont pas considérés comme des déchets urbains. Néanmoins, une petite quantité (30 l) est tolérée et acceptée gratuitement.

Les déchets de démolition doivent être livrés au centre de tri et sont payants.


Une définition simple du déchet urbain pourrait être la suivante : tous les objets qui peuvent être déménagés font partie des déchets urbains, les autres sont des déchets professionnels et de chantiers.

Oui, mais pour vous protéger et protéger le personnel de la déchèterie des éventuels débris de fibrociment contenant de l’amiante, il faut les emballer dans une bâche en plastique ou les mettre dans des sacs prévus à cet effet. Des sacs sont en vente à la réception de STRID. Les objets en fibrociment (Eternit) fabriqués avant 1984 contiennent de l’amiante. Les objets fabriqués après cette date peuvent être déposés, sans autre, dans les déchets inertes. Plus d’informations

Vous pouvez venir les broyer au centre de tri. Pour ce faire, il faut prendre rendez-vous au 024 424 01 11. Les archives à broyer doivent être préparées, ne doivent pas contenir de corps étrangers autre que les papiers et doivent être sorties des classeurs. Le papier sera broyé et recyclé.

Si ce sont des documents autres que des papiers ou une grande quantité de classeurs, il y a possibilité de les éliminer directement à l’incinération. Il est aussi important de prendre rendez-vous pour ce type d’élimination via le 024 424 01 11.

Finances

La loi fédérale sur l’environnement définit le principe du pollueur-payeur, c’est celui qui produit les déchets qui doit en assumer le coût du traitement. Avec la taxe au sac, respectivement la taxe au poids, le coût du transport et du traitement des ordures ménagères est couvert, le montant ainsi perçu permet de financer les frais de transport et de traitement de cette collecte.


La taxe de base sert à couvrir les autres frais liés à la gestion des déchets, comme la gestion de la déchèterie, les frais de transport et de traitement des autres déchets collectés en porte à porte comme les biodéchets ou en déchèterie. Le montant de la taxe est proportionnel aux services offerts par la commune.

La loi ne permet pas de financer la gestion des déchets avec le revenu des impôts.

Déchèterie

Si vous êtes un habitant d’Yverdon-les-Bains ou de Treycovagnes, vous pouvez venir déposer vos déchets à la déchèterie intercommunale.

Si vous habitez une autre commune, vous avez la possibilité de venir déposer vos déchets au centre de collecte. Ils seront pesés et leur traitement vous sera facturé.

Avant de venir, renseignez-vous auprès de votre administration communale. Certaines communes remettent une autorisation pour ce type de dépôt et prennent en charge les coûts de traitement.

Les cartes d’accès sont réservées aux ménages des communes qui ont confié à STRID la gestion de leur déchèterie.

Vous pouvez vous renseigner auprès de votre commune, il existe peut-être une possibilité pour qu’elle rejoigne ce système de déchèterie intercommunale.

Non, seuls les ménages dont les papiers sont déposés dans ces communes peuvent avoir une carte d’accès à la déchèterie intercommunale.


Les déchets de conciergerie sont considérés comme des déchets professionnels, ils peuvent être livrés au centre de tri.

Veuillez nous transmettre ce formulaire complété. Une nouvelle carte d’accès vous sera envoyée dans un délai de 15 jours.

Si votre carte a été émise il y a moins de 5 ans, elle vous sera facturée au prix de CHF 20.-.

Ce n’est pas nécessaire de la remplacer si elle fonctionne toujours.

Néanmoins, vous pouvez en demander une nouvelle gratuitement si votre carte a été émise il y a plus de cinq ans en remplissant ce formulaire. Votre ancienne carte sera désactivée, vous pouvez la détruire ou nous la retourner.

Ce sont les collaboratrices et collaborateurs de la Ressourcerie qui décident quels objets ils reprennent. Ce sont donc eux qui évaluent, en fonction de leur expérience, s’il y a un marché pour tel ou tel objet.

Non, la carte est personnelle et intransmissible. Vous pouvez venir avec l’entreprise de déménagement ou de paysagisme que vous avez mandatée au centre de collecte et présenter votre carte à la réception pour prouver que ce sont bien vos déchets. Ainsi, ils pourront être pris en charge par la commune en fonction de leur nature. Les déchets de chantier (démolition) ne seront pas pris en charge, car ce ne sont pas des déchets urbains.

La reprise de matériel sur la déchèterie est strictement interdite et est considérée comme un vol. En effet, dès que le déchet est déposé à la déchèterie le propriétaire de l’objet en transfert la propriété à la commune pour qu’elle l’élimine, c’est un choix du propriétaire.

De plus, la récupération d’objets engendre des risques de blessures. STRID décline toute responsabilité en cas d’accident dans ce cadre-là.

Si le propriétaire de l’objet désire que son objet ait une deuxième vie, il le déposera dans l’espace de la Ressourcerie ou l’espace d’échange.

Des visites de la déchèterie peuvent être organisées, elles s’adressent principalement aux enfants dans le cadre d’une visite scolaire ou d’un passeport vacances. L’organisation de ces visites se fait via COSEDEC en s’inscrivant ici.

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